La Rochelle

4 et 5 octobre: Pause à la Rochelle

J'arrive à la Rochelle après la Vendée. Entre la Vendée et la Rochelle, j'ai quitté la piste cyclable ( plus de carte), la route bof bof, je n'aime pas trop entre les camions, les voitures qui doublent dans les deux sens.
Enfin la Rochelle, je retrouve les pistes cyclables. La ville en est pleines. C'est la "petite amsterdam". Je vais à l'office de tourisme pour récupérer une carte du département et de la ville, et mange un beignet au nutella. Ensuite, je rejoins Loïc (Warmshower) qui m’héberge pour la nuit. On se retrouve dans un petit café où il fait une partie de backgammon. Il fait beau, c'est agréable.  
Vers 18h, on va chez Loïc. C'est bien de dormir au chaud. 
Loïc travaille sur l’île de Ré dans la location de vélo. Il a projet de construire un vélo couché tandem pour partir l'année prochaine faire un tour d’Amérique Latine.
Le lendemain, je quitte Loïc mais décide de rester à la Rochelle pour visiter un peu. Direction le camping.
Il fait beau, c'est agréable. Direction le port, je prend le bateau et vais faire un tour autour du Fort Boyard. On est pas beaucoup sur le bateau, on profite tous du soleil. La capitaine est très gentille, et propose à Happy de faire une sieste sur sa chaise.
Ensuite gaufre au chocolat :)
La Rochelle est un belle ville animée, très bien desservie en pistes cyclables. 

La coté Vendéenne

30 septembre: Chez Jean-Yves/Sables d'Olonnes, 59 km.

Une bonne nuit de récupération, cela fait du bien.
Départ de chez Jean-Yves, il m'accompagne sur la moitié de mon trajet. On ne va pas à la même vitesse et il s'adapte à moi. Là où il met une heure, il en fait deux. En tout cas c'est sympa de faire un bout de trajet ensemble. A un moment, Happy a voulu faire un bout de chemin avec lui. 
A nos chemins se séparent et je continue sur les Sables d'Olonnes. Pas de chance, la pluie est au rendez-vous pendant le trajet. J'arrive assez tôt et m'installe au camping à 16 heures.  Bonne douche chaude bien méritée et promenade sur la plage pour Happy. Elle adore ça. Dès qu'elle voit une plage elle est littéralement en "trans". Elle tremblotte et gémit, c'est de la folie, bon elle finit par se calmer et moi aussi je la modère.


29 septembre: Saint Jean des Monts/chez Jean-Yves ,34 km.

Aujourd'hui, petit étape de prévue, environ 12 km jusqu'à Saint Gilles Croix de Vie.
Jean-Yves me retrouve sur la plage du Sion, et nous faisons un petit bout de chemin ensemble. Sachant que je n'ai pas vraiment de point de chute, il me propose de dormir à la maison. Lui et sa femme m'accueillent gentillement. On passe la soirée à discuter vélo, voyage, et forum. (Forum vélo horizontal)
Dodo au chaud.


28 septembre: Noirmoutier/Saint Jean des Monts, 52 km.

En revoir l'île de Noirmoutier. Je pars sous le mauvais temps. Il pluviote, je mets comme même mais affaire de pluie. C'est agréable de prendre un pont adapté aux vélos. Et oui sur le pont qui relie l'île au continent, il y a une piste cyclable.
Je vais jusqu'à Saint Jean des Monts par la piste cyclable à travers la forêt de pins.
A quelques kilomètres de point d'arrivée je passe devant un camping et vois si je peux y passer la nuit. Il es fermé. Le gérant m'assure que je devrais en trouver un à Saint Jean "il y en à 36". Non, non ce n'est pas une expression, c'est bien la réalité et encore je suis sûre qu'il en a oublié. Les camping se succèdent les un après les autres. Je vais comme même à l'Office du tourisme pour avoir la liste des campings encore ouverts, sinon vu le nombre je pourrais y passer la nuit.
Je m'installe enfin pour la nuit.
Happy a été frustrée pas de plage pour elle aujourd'hui. (pour une fois qu'elle est propre).
Demain, je retrouverai peut-être Jean-Yves (une personne du forum du vélo horizontal).


27 septembre: Bouin/Noirmoutier, 49 km.

Je ne pensais pas aller sur l'île de Noirmoutier. Mais quand on m'a parler du passage du Gouin, je ne pouvais pas le louper. 
C'est une route qui est accessible qu'a marée basse, à marée haute elle est recouverte d'eau et cela peut aller jusqu'à 4 mètres par endroit. Alors il faut plutôt faire attention quand on si aventure. Tout le long de la route régulièrement on y trouve des abris au cas où les gens se feraient prendre par la mer.
J'y arrive deux bonnes heures avant la marée basse, il y a déjà quelques personnes qui attendent. J'en profite pour réparer de nouveau ma roue de remorque qui vient de recrever (je n'avais pas enlever la cause, et même cause, même effet), et me balader au niveau de la plage déjà découverte. Il y a des gens qui viennent récolter des palourdes.
Petit à petit la route se dévoile, et la mer laisse le passage aux voitures qui attendent. Aujourd'hui, la marée a un petit coefficient, du coup la mer ne se retire pas très loin. A une heure de la basse mer, on peut déjà passé mais à des endroits la mer est juste au bord de la chaussée. Ce fait un oued. :-) 
Je vais jusqu'à la ville de Noirmoutier, où je plante ma tente.
L'île est plus grand que je ne pensais, il y a même une zone d'activités avec grandes surfaces.

Le soir Happy a eu le droit à une douche avec shampoing. J'en avais marre qu'elle sente le poisson et la vase. :-) 

Ah oui! Que de moustiques, l'horreur, ils m'ont dévoré pour rester polie.






La presqu'île de Guérande

Je quitte le camping direction la Roche Bernard. Je longe la Vilaine par les hauteurs, du coup quelques belles montées mais aussi des descentes.
Arrivée en début d'après-midi, j'appelle Claire qui m'avait proposer de m'héberger. Ce soir, je dors au chaud à Herbignac.

En attendant, je visite la Roche Bernard: petite ville avec un port de plaisance qui donne sur la Vilaine.

Le soir, je suis accueillie chaleureusement par Claire. Elle habite une maison de pierre au milieu de la campagne-forêt. Quel calme. Ma chambre a un accès indépendant. Je suis très bien installée.

Le lendemain, Claire mes propose de rester encore une nuit. Je ne me fais pas prier. Cela fait du bien de faire pause au chaud. J'en profite pour visiter le coin sans la remorque. Avec Claire, on se donne rendez-vous vers 16 heures au niveau des marais salants de Port d'Armes pour une visite. En effet, Claire a été guide. Elle est donc calée. Elle me raconte, m'explique et me montre le fonctionnement des marais salants qui est plus complexe que j'aurais pu croire. Il y a différents bassins qui ont chacun leur fonctionnement (stockage de l'eau, chauffage, évaporation...) et l'eau ne doit pas être en trop grande ou trop faible quantité. Tout l'art du paludier est de faire attention au débit de l'eau en fonction du temps (soleil ou pluie) pour avoir une saturation en sel à la fin de la chaine idéale pour récolter.

Ensuite petit tour à la plage où Claire courageuse s'est baignée. Pour finir, un petit coup dans le bar du coin.

Deuxième nuit chez Claire.

Prête à partir après un petit déjeuner tardif, finalement je reste pour me reposer. Et fin d'après-midi, nous allons  nous promener et manger une glace, et y dîner sur le port en terrasse.
Il a fait chaud, on était en été.

J'ai passé deux jours formidables, une très belle rencontre.

CliquerChez Claire et ses environs

Du nord au sud de la bretagne

15 septembre: Paimpont/Loyat via Tréhorenteuc le Val Sans Retour, 24 km.

Finalement je me réveille plutôt et pars à 8 heure. Toujours pas d'accueil, camping gratuit.
J'arrive à Tréhorenteuc à 9h30, et peux profiter de la ballade. Il faut juste que je trouve une voiture, ce qui est vite fait.

La journée se passe au fil de contes et légendes arthuriennes et sur différents sites.

Le soir, je reprend mon vélo et vais à une dizaine de kilomètres delà au camping.

Bonne journée pleine de magie.

Cliquer: La forêt de Brocéliande et ses légendes


14 septembre: Guitte/Paimpont, 47 km.

Je quitte Guitte après un petit déjeuner au resto avec les autres vacanciers. Je suis invitée à côté de cognac si je passe par là.
Direction la forêt de Broceliandes, on m'a conseiller Tréhorenteuc. Le seul problème c'est que le camping est fermé, donc direction Paimpont. A l'Office du tourisme on m'annonce que les visites guidées se font au départ de Tréhorenteuc (à 15km) et demain dernier jour. Je réserve pour l'après-midi. Au camping pas d'accueil, je m'installe pour la nuit.
La salle des fêtes n'est pas très loin, un mariage a lieu. J'aurais du y aller puisque j'ai profiter de la musique une partie de la nuit.


13 septembre: Dinan/Guitte, 43 km.

Je quitte Dinan par la Vilaine et passe par León. Là, je croise un monsieur avec laquelle j'ai un petit échange. Je continue mon chemin vert le sud en prenant la voie verte numéro 3. Et là commence à se poser le problème des campings ouverts. La veille sur internet, j'avais trouver l'adresse d'un village de vacances. J'appelle pour demander. J'explique ma situation. Ils ont un coin camping, juste il faut faire attention avec Happy car en principe les chiens ne sont pas autorisés. Comme c'est en dehors de la voie, pour y aller je me perd un peu. Bon finalement tout va bien j'y arrive. Je suis accueillie par le monsieur. Il me montre le camping, je suis seule. Cependant il y deux groupes de gens, des marseillais et des normands, plus 6 particuliers (moyenne d'âge 65-70 ans). En fait, c'est un complexe où se trouve bungalows, chambres ou camping. Ils accueillent groupe ou particuliers et proposent un programmes de visite sur la semaine avec animations chaque soir. Les particuliers intègrent soit un groupe soit en forme un. Les groupes sont accompagnés d'un animateur.
Voyant qu'il y a un resto, je leur demande si je peux y manger.
Le soir, au repas je suis installée à la table des particuliers (deux couples et deux copines).
Ensuite, soirée avec quizz et soirée dansante: cela m'a changé de mes soirées tentes.

En arrivant au village vacances, j'ai fait un tour avec Happy. Elle a marché sur des ronces et s'est mis une épine dans un coussinet. Je l'ai porté jusqu'à la tente et du coup fait tombée son doudou.
Le soir on me le rend. C'est le monsieur que j'avais croisé l'après-midi qui l'a retrouvé devant son bungalow et se souvenait l'avoir vu dans le panier d'Happy.

12 septembre: Saint-Malo/Dinan, 38km. 
Je repars après deux jours de repos. Objectif: Vannes. Vu à la vitesse que j'avance je décide de couper la Bretagne. Je viendrai la faire une autre fois. A l'Office du tourisme, je me suis procurée la carte des voies vertes de Bretagne. Pour moi, ce sera la voie numéro 3. Direction Dinar en passant par Dinan et le barrage de la Rance. Heureusement , qu'il y a des travaux, cela permet de ralentir la circulation. La deux fois deux voies est passée à une voie dans les deux sens et pas de piste pour les cyclistes. Cependant cela n'empêche pas que je fasse bouchon.

La voie verte commence par suivre la Rance, ce qui est vraiment sympa.

Le soir arrêt au camping de Dinan, je devais appeler Fabrice mais problème de téléphone qui est resté au fond de mon duvet.

De la baie à la côte d'Émeraude

9 septembre départ pour Saint Malo en longeant la côte avec ses plages. C'est vraiment joli. On est à la fois à la campagne avec les champs de choux et au bord de mer.
Après 23km, l'arrivée à Saint Malo est atroce. Il y a un vent de face qui me ralentit énormément. 
Je m'installe au camping de la cité d'Alet un "quartier de Saint Malo". Il se trouve sur une petite presqu'île. 
Je reste 2 jours à Saint Malo. J'en profite pour visiter la veille ville, manger un kouign-amann , aller voir les rochers sculptés (l'oeuvre d'un abbé suite à un AVC qui lui a empêché d'exercer), faire des courses pour des vêtements un peu plus chauds. Et oui on est plus en été et il commence à faire plus frais. J'ai aussi fais l'acquisition d'un nouvel appareil photo, le mien ayant rendu l'âme. 
Le dernier soir au camping, j'ai deux voisins cyclo randonneurs: un jeune français qui va jusqu'à Vannes et un espagnol qui rentre chez lui. Ils se sont rencontrés en chemin et font un bout de route ensemble.
Saint Malo est une ville portuaire, avec différents bassins. Des bateaux transportant bois, granit arrivent régulièrement.
C'est aussi un port de voyageurs pour relier l'Angleterre ou les îles jersey, guernesey.
Sur la grande plage de Saint Malo, on peut voir des brise lames. Cela permet en cas de haute marée de protéger la digue. 
Happy est aux anges sur la plage. Elle s'éclate, court comme une folle, elle est infatigable.


7 septembre arrivée à Cancale. Je passe une nuit au camping. Le lendemain départ pour Saint Malo. En sortant du camping, un coureur m'indique le chemin et me conseille une pâtisserie sur Cancale: Graine de Vanille.
Détour vers le centre, il y a du monde, il faut faire la queue. Sur les informations de ma voisine, je prend un pommé cancalais.
Bientôt midi, je m'arrête à Port mer. C'est toujours Cancale.
Au menu, boulot et moules frites. Le coin est vraiment joli, il y a un sentier qui longe la mer et qui va jusqu'à la pointe du Grouin départ chaque année de la course de la route du rhum.
Du coup, je m'arrête à un camping qui donne juste sur le sentier pour aller m'y promener.
Aujourd'hui, j'ai fait Cancale-Cancale: 7km.

Album: De la baie à la côte d'Émeraude

Bienvenue en Bretagne

Samedi 7, départ du Mont Saint Michel, je quitte la Normandie pour rentrée en Bretagne, direction Cancale. J'emprunte la voie verte qui longe le Couesnou et ensuite la baie. Je vois le Mont qui s'éloigne petit à petit derrière moi, mais toujours présent.
Sur le chemin, je m'arrête pour pique-niquer et faire courir Happy sur la plage.
J'y croise deux bonshommes avec de drôles "d'epuisettes". Ma curiosité me pousse à aller les voir: pêche aux crevettes. Ils me proposent gentillement de les accompagner. J'y vois la pêche aux crevettes et la pêcherie (de grands piquets dans le sable en forme de V qui finit par un panier dans lequel les poissons sont piégés). Happy n'a pas été enthousiasmée par cette petite ballade, elle n'aime pas être mouillée.
De retour au vélo, je fais la connaissance de Fabrice. Il fait du vélo aussi. Il me donne son tel pour des points de chutes sur Dinan ou Vannes.
Enfin, j'arrive à Cancale après 41km.








Mont Saint Michel

Le gîte se trouve à 5 km du Mont. Pour y accéder, il y a une voie verte le long du Couesnon. C'est agréable de dormir dans un vrai lit. Le matelas me parait moue à côté de mon "lit". Le premier soir, il y a un Monsieur aussi. Il est en étape d'une nuit. Il part sur Rennes à pied.
Le soir même, je vais faire un tour sur le Mont. Il y a encore pas mal de travaux au niveau de l'accès à la citée.

Vendredi 6, je passe la journée au Mont. J'ai tendance quand je reste sur place de marcher plutôt que de "véloter". Le matin, il ne fais pas trop beau, mais le temps se découvre dans la journée.

14 heures, traversée de la baie avec un guide. Nous sommes une trentaine: un groupe d'Auvergnats, deux jeunes couples et Happy et moi. La marche se fait pieds nus, et heureusement d'ailleurs. Nous marchons dans la baie jusqu'au à l'île de Tombelaine, où si on veut on peut y monter pour le point de vue.
Nous nous promenons sur le sable (avec explications du guide), traversons la Sélune.  
Pour la première traversée, je porte Happy. Au retour, elle a traversé toute seule. Je suis fière d'elle.

Retour au gîte à pied, je peux vous dire que nous avons pas fais long feux.